Pour avoir participé au film , « dans le ventre de l’orgue », avec Olivier Latry, et visible actuellement sur ARTE +7, je suis très touché par cette info lue dans la newsletter de AudioFanzine .
Évidemment, il n’y a pas de LFO comme ci ou de section d’effets comme ça, évidemment ce n’est pas très juste et le clavier ne propose qu’une octave et demie. Mais à l’heure où la fée électricité est aussi omniprésente dans notre mode de vie que Barjavel l’avait imaginé dans Ravage, irriguant des kilomètres de silicium de flots de 0 et de 1, il émane de ce simple souffle qui fait vibrer le simple papier une fragilité profondément émouvante, avec tout ce qu’on imagine derrière des centaines d’heures passées à penser, concevoir, dessiner, découper, coller, tester, recommencer tout cela, pour enfin, après tant de labeur et de patience, jouer une simple note. Une note organique dans tous les sens du terme et à côté de laquelle on parlerait bien volontiers de la froideur de l’analogique.
autour de Aliaksei Zholner