Ironie du timing en cette année 2020.
D’un côté, dans ma famille d’origine, certains nous disent que l’ambisonique n’est pas utilisé au cinéma et à la télévision.
De l’autre, et c’est le cas pour le Mixage Fou, un nombre de plus en plus important de créateurs pensent que c’est le seul format capable de dialoguer avec tous les autres. Une espèce de passerelle, indispensable et incontournable.
C’est une approche tellement fédératrice, qu’en moins de 3 jours plus de 70 personnes se sont inscrites sur la page de Aambio , groupe audio spatial francophone, pour discuter et être tenues au courant. L’idée, en tout cas la mienne, n’est certainement pas de convertir qui que se soit, mais de s’épauler mutuellement dans nos recherches, par l’échange.
Lorsque Thierry Dilger m’a proposé de l’accompagner en offrant 10 fichiers à la banque de sons du Mixage Fou pour l’édition 2020, je me suis souvenu que c’était précisément en écoutant ces mêmes sons, il y a plus de 10 ans, que je me suis pris de passion pour la musique du monde, et tout particulièrement pour celle des villes, considérée jusqu’alors comme le « rebus du sonore ».
Il faut dire qu’au même moment, après avoir réalisé le Livre Blanc de la Captation de Son Multicanal avec Tapages, je suis tombé en total accord avec l’esprit de l’ambisonique.
C’est cet amour que j’ai essayé de raconter dans un article commandé pour l’édition 2016 et qui n’avait été publié que sur mon site: l’Ambisonique pour les Nuls
Il date un peu, mais pas tant que cela.

Alors , j’espère que vous aurez autant d’émotions à écouter ces sons que j’en ai eu à l’époque.
En ces temps de confinement, « le son n’est décidément pas un moyen de transport comme les autres. »
Jean-Marc L’HOTEL
