« Tes yeux sur mes oreilles » à la tour Saint-Jacques.

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L’exposition sera visible tous les jours sur les grilles du square de la tour Saint-Jacques du 13 décembre au 13 janvier 2020

Tes yeux sur mes oreilles
Au cœur de Paris, « Tes yeux sur mes oreilles » rend visible la surdité !
« Je n’ai plus envie de cacher mes appareils sous mes cheveux »
« J’en ai assez de faire comme si j’entendais. »
« Je veux assumer ma surdité et ne plus avoir honte. »


6 millions de personnes sont concernées et pourtant, le handicap auditif reste un tabou. L’exposition « Tes yeux sur mes oreilles » veut organiser le coming-out de la surdité. En 2020, il est temps de sortir de la honte !Cacher sa surdité conduit à répondre oui ou non, à des incompréhensions et finalement à se couper des autres. Aujourd’hui, des solutions existent : l’appareillage, l’implant, l’aménagement de poste… Parce que la surdité est un handicap de communication, c’est un handicap partagé qu’il faut aborder ensemble.Au centre de Paris, la surdité se montre libérée de toutes les représentations rétrogrades et dévalorisantes. 8 femmes, hommes et enfants, appareillés ou implantés, ont été photographiés par Stéphane Lavoué.

Pendant ce mois d’exposition, le public partagera le quotidien d’une personne sourde : un témoignage mis en son et en poésie sera disponible grâce à un QR-Code. Ce récit aborde la surdité vécue de la cour de récréation jusqu’à l’entreprise, en passant par la passion amoureuse et le regard des autres.

Rendez-vous du vendredi 13 décembre 2019 au lundi 13 janvier 2020 au square de la Tour Saint-Jacques (Métro RER Chatelet – Accès libre 7/7 24h/24h) pour découvrir plus qu’une exposition photographique, une expérience sensorielle unique.

A l’occasion de l’exposition, l’équipe de Droit Pluriel vous propose une visite guidée !
Rendez-vous du côté de la rue de Rivoli de 14h à 15h le samedi 14 décembre !

L’EXPOSITION a reçu le PRIX SPÉCIAL du jury du palmarès des décibels d’or

LE JURY A AIMÉ Une expérience qui sensibilise à la surdité ceux qui ne la connaissent pas et qui permet à ceux qui la vivent de ne plus faire semblant.

tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles

http://l.ead.me/baz5Yv

avec l’équipe de Droit Pluriel

L’actu de Droit Pluriel en Décembre 2019 !

L’urgence du coming-out ! La jeune Greta Thünberg, militante écologiste, a été moquée pour son apparence, ses expressions. Parce qu’elle était autiste, on a cherché à la discréditer, à l’humilier par ce biais là. Le candidat à la Mairie de Paris Cédric Villani a été mis en doute pour la même raison : il serait autiste et cela devient un angle d’attaque.

Cette culture de l’humiliation devrait tomber sous le coup de la discrimination. Elle a pour conséquence que chacun se cachedissimuledénie ses singularité et ses variations de fonctionnement. 
 La lutte pour l’émancipation et l’égalité des droits devra passer par le coming-out. Nous attendons des personnalités politiques et médiatiques qu’elles disent, qu’elles assument que chacun sorte de cette culture de la honte. Autistes, malvoyants, malentendants… Ces personnes sont capables et compétentes.  
2020 doit voir s’affirmer des êtres fiers inscrits dans la culture de l’accessibilité !

Algae Imaginarium à Jussieu

Algae Imaginarium
Algae Imaginarium
Algae Imaginarium

ALGAE IMAGINARIUM, Entre réalité scientifique et imaginaire artistique

Du 4 au 29 novembre 2019, au TIPI – Campus Pierre et Marie Curie
4 place Jussieu – 75005 Paris
Gratuit

Imaginée par la Société Phycologique de France dans le cadre de la grande opération La Mer XXL à Nantes, l’exposition ALGAE IMAGINARIUM, Entre réalité scientifique et imaginaire artistique, fait escale à Paris, sur le Campus Pierre et Marie Curie, du 4 au 29 novembre 2019.

Réalisée avec le soutien de la Direction des relations Science Culture et Société (DRSCS) et la faculté des Sciences et Ingénierie (FSI) de Sorbonne Université ; du programme européen GENIALG ; de l’IFREMER ; de l’association les Amis des cryptogames ; du programme ANR IDEALG, ainsi que la participation du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et des Bibliothèques universitaires de Sorbonne Université, cette exposition se propose de faire découvrir la diversité extraordinaire des algues en combinant approches artistiques et scientifiques.

Ces dernières demeurent souvent mal connues. Pourtant les algues sont de plus en plus appréciées pour leurs vertus nutritives, curatives et leurs particularités chimiques.

Réunir dans un même espace des travaux scientifiques et artistiques est l’occasion de mieux connaître ces étranges végétaux sous-marins et de réfléchir sur leur place grandissante dans notre quotidien.

ARTS ET SCIENCES

En réunissant les œuvres de plusieurs artistes de talent, Camille Prunet et Line Le Gall, commissaires de l’exposition, invitent le visiteur à observer les différences mais aussi la complémentarité des démarches entre artistes et scientifiques. Elles révèlent la porosité des méthodes et des imaginaires qui circulent entre les deux mondes.

Les délicates préparations et manipulations au microscope de Sébastien Colin (Ingénieur de recherche à la Station biologique de Roscoff) permettent de donner un aperçu de la complexité des formes d’algues et de plancton. Les photographies sur fond blanc de Nicolas Job (photographe indépendant) subliment l’intensité des pigments et la diversité des couleurs de chaque espèce. Enfin, les prises de vue sous-marines de Wilfried Thomas (Plongeur photographe de la Station biologique de Roscoff) vous plonge dans la luxuriance de paysages splendides.

Ces observations effectuées, vous découvrirez comment certains artistes utilisent les propriétés originales des algues pour leurs créations. Ce sont, par exemple, les capacités de photosynthèse et de restitution de la lumière qui se retrouvent dans les œuvres de Lia Giraud, Diane Trouillet et Jun Takita. Tandis que Cyril Burget et Jean-Marc L’Hôtel, ainsi qu’Iris Gallarotti s’intéressent davantage à la question de l’imaginaire suscité par les algues.

Ces différentes œuvres et univers d’artistes sont ainsi l’occasion de découvertes subtiles et fascinantes. Leur beauté fragile et parfois éphémère questionne notre rapport à l’environnement dans un contexte où l’activité humaine marque désormais la planète à l’échelle géologique.

Avec Cyril Burget nous y participons.

Vous pouvez y entendre: « écouter le chant des herbiers de Posidonies »

https://l.ead.me/bb8Sby

SATIS 2019 sur le stand TAPAGES et NOCTURNES

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les 05 et 06 novembre 2019

aux Docks de Paris

La Plaine-Saint-Denis

le son n’est pas un moyen de transport comme les autres.

Tapages et Nocturnes, qui m’ont toujours accompagné dans mes recherches m’ont proposé un espace d’écoute et d’échanges sur un stand qui s’est mis en place dans le prolongement du leur, autour du son immersif. 

Mon travail de passeur devrait y trouver sa place à coté de RFI et de Noise Makers.

Vous y rencontrer, sera une occasion de se donner des nouvelles et d’écouter au casque mes dernières créations.

satis 2019

flyer d’invitation

ARTEX 11 octobre 2019

Le TOTEM

11 place Nationale PARIS 13 de 14 à 22h

https://iscpif.fr/artex-journee-arts-et-sciences-des-systemes-complexes/

LES VOIX DE LA MER

mémoire des algues

Le projet « les voix de la mer » est né d’un désir de rencontre entre Cyril Burget, sociologue, plasticien et Jean-Marc L’Hotel, architecte sonore.

Cyril travaille depuis plusieurs années sur les algues, la mémoire des disparus du Chili, avec une technique d’impression sans chimie pour incarner des figures et des corps dans la peau de l’algue.

Jean-Marc s’intéresse à restituer le son de la vie, à la naissance de la parole, à l’écoute du silence.

Tous les deux partagent un présupposé qu’il ne peut y avoir de vie sans échanges et sont à la recherche de la parole naissante dans ce berceau de l’humanité.

Les algues, organismes vivant ultra-sensibles, gardent trace de tout ce qui les touche.

Le fait est constaté dans le cas des rayons lumineux. Mais qu’en est-il des vibrations sonores ?

Leur hypothèse «  folle »  est de considérer les végétaux marins sensibles au point de développer une espèce de langage. Ils ne prétendent pas cela de manière scientifique. Ils imaginent et rêvent ce phénomène.

Un vaste projet est donc né. Il a pour objectif de proposer des installations sonores et visuelles, où, grâce à un dispositif de Son en Relief, le visiteur pourra être immergé dans l’univers inconnu de l’algue.

L’HISTOIRE DUPROJET racontée par Jean-Marc
Il est des matins où la recherche sur Internet vous met dans un état de transe et de fébrilité qui vous replonge dans les meilleurs moments de votre jeunesse.

Nous pensions être malins, artistiquement novateurs, développant un projet inédit, mais au final, nous nous inscrivons dans l’air du temps. Et c’est logique.

Il faut pour cela revenir à notre débâcle du début décembre. Nous étions allé jusqu’à Roscoff, profitant d’une grande marée pour essayer d’enregistrer avec des hydrophones ce que plus tard nous appellerons le « chant des algues ». Malheureusement ; si au cours d’une grande marée l’eau descend loin, elle remonte aussi très vite, et nous avons échappé de justesse à la noyade de tout notre équipement de prise de son. Les bribes remontées étaient bien trop limitée pour nous permettre d’arriver au résultat que nous espérions. 

Aussi, lorsque j’ai découvert sur Internet le document publié sous la houlette de Paulo Felisberto, j’ai bien compris que des scientifiques avaient réalisé des enregistrements qu’avec nos faibles moyens nous n’étions pas en mesure de réaliser à temps, et, je me suis dit qu’il y avait certainement matière à échanger.

Certes l’article parle plutôt de méthode statistique pour mesurer le métabolisme et l’écosystème des flux de carbone sous la mer. Mais nous sentions que nous nous approchions.

mémoire des algues

Et tout à coup, miracle matinal, je découvre que l’université de l’Algarve mets en ligne ses échantillons. Pas de précipitations, ce sont des fichiers .acust ou .mat mais il y a certainement des données sonores cachées derrière tout cela.

Je continue donc la visite des sites et des contributions de tous les participants au projet Seagrass pour lequel des enregistrements sous-marin ont été réalisés au large de la baie de Calvi.

 Et c’est comme cela, qu’après avoir fait le tour du monde de la toile, j’arrive à Liège et découvre les approches de  Sylvie Gobert et de Willy Champenoix.

Leur lecture est pour moi la révélation que nous sommes bien sur le même terrain.

Ils ne disent pas : « méthode analytique pour mesurer la production de CO2 » (ce qui serait déjà en soit, sur le plan artistique, est une immense porte ouverte sur l’imaginaire…). Non, Ils disent « Ecouter les herbiers de Posidonies »

Ce sera très exactement le fil conducteur de notre recherche.

Pour ce projet « sea grass experiment »  des salves de fréquences glissantes ont été enregistrées à différentes profondeurs. Nous sommes partis de là.

Je me suis alors attelé à un travail de « copiste ».  J’ai coupé et retiré toutes les salves de son injectées dans le milieu marin, pour ne garder que les « silences de la mer », les chutes en quelque sorte. Et cette matière unique s’est révélée d’une incroyable beauté.

J’ai travaillé cette matière comme un sculpteur, en donnant des coups de burin, en étirant, en malaxant, cette pâte de manière à la faire résonner. Tous les sons que vous entendez proviennent uniquement des enregistrements réalisés.

Et, à la fin de mon processus de révélation, des stridences, des émergences sont apparues, comme autant de variations de cette matière primaire, à priori sans relief. Rien n’a été rajouté. Tout est là, enf-ouïe, presque inaudible.

Mon travail consiste à faire émerger ces mondes inconnus, à entendre le son du vivant.

Et là nous sommes tombés sur ce qui pour nous est apparu comme une espèce de découverte.

J’ai utilisé le son des micros d’abord placés à 1m, puis ceux à 2m, puis à 3, pour tenter d’entendre ce qui ce passait durant cette descente jusqu’à 5m.

J’ai utilisé les mêmes réglages d’effets sur la totalité du montage.

Et là, surprise ; sur une photographie de ma bande son, il y a plus d’amplitude, plus de variations, plus de richesse sonore potentielle à mesure que nous nous rapprochons des herbiers.

Nous en avons parlé avec des plongeurs du muséum qui estiment cela parfaitement conforme à leur expérience : plus ils descendent, plus il y de richesse sonore, plus il y a de vie. Le son n’est pas à la surface, mais au fond.

C’est là que je tente une deuxième hypothèse, onirique qui nous rapproche avec Cyril.

mémoire des algues

Et si les algues, qui ont été touchées par les vibrations sonores des salves, en gardaient un peu la mémoire pour les « relâcher » à un autre moment. Comme si ces êtres vivants qui agitent le fond de leur grands bras, avaient réussi à garder prisonnier quelques instants le son qui les avait touché.

Rien de « carrément » scientifique dans cette proposition, mais la certitude  que la véracité d’un milieu écologique se mesure essentiellement à la qualité des vibrations sonores qu’il produit. Même si elles sont inaudibles ou invisibles. Si il n’y a pas de son, pas de possibilité de faire résonner quelque chose, il n’y a pas de vie. Ce n’est plus une mesure uniquement quantitative, mais qualitative.

C’est là notre hypothèse : le son comme révélateur de la bonne santé d’un milieu, la création sonore comme révélateur de qualité.

Cyril Burget

Jean-Marc L’Hotel

Nous tenons à remercier les scientifiques qui nous ont apporté leur extraordinaire concours. Leur enthousiasme suscite une formidable synergie créatrice.

Accompagnent déjà, des chercheurs comme :

– Myriam Valero, Directrice de recherche au CNRS de l’Unité mixte internationale de Biologie évolutive et écologie des algues de la Station Biologique de Roscoff.

– Line Le Gall, Maître de conférences au Muséum National D’Histoire Naturelle,

Chargée de conservation des Microalgues de l’Herbier National au M.N.H.N.

– Jérôme Sueur, Maître de conférences au M.N.H.N. qui facilite l’accès à quelques trésors scientifiques.

– Camille Desjonquère qui vient de soutenir une thèse sur : Ecologie et diversité acoustique des milieux aquatiques.

– Paulo Felisberto et l’équipe de l’Université de l’Algarve qui ont enregistré à plusieurs reprises les herbiers de Posidonies.

– Sylvie Gobert, Docteur en Sciences et présidente du Laboratoire D’Océanologie Biologique de l’Université de Liège.

– Willy Champenois qui, dans sa thèse, souhaite écouter les herbiers de Posidonies.

Mais également de grands preneurs de son sous-marin, qui offrent leur concours.

– Angelo Farina, qui a été le tout premier à effectuer des prises de son sous-marines en ambisonique.

La première présentation a eu lieu le 24 janvier 2017,

à l’auditorium du Musée de la Marine

TES YEUX SUR MES OREILLES

tes yeux sur mes oreilles
l’exposition Tes yeux sur mes oreilles s’est déroulée le jeudi 15 novembre au Pan Piper
(2 – 4 impasse Lamier, 75011 Paris )
tes yeux sur mes oreilles

L’exposition « Tes Yeux sur mes Oreilles », qui permet aux personnes sourdes et malentendantes appareillées de faire leur coming-out, a été inaugurée à l’occasion de la remise des prix scientifiques de la Fondation pour l’Audition. En 2019, cette exposition voyagera dans des entreprises ou lors d’événements
tes yeux sur mes oreilles

Cette exposition présente des photos de Stéphane Lavoué (http://www.stephanelavoue.fr), mises en son par Jean-Marc L’Hôtel (http://jeanmarclhotel.eu) dans une scénographie orchestrée par Valérie Anne Lemeur et Elisabeth Hy (https://agencepam.fr). Ce moment a été élaboré avec toute l’équipe de Droit Pluriel et s’est tenu dans le cadre de la soirée « A l’écoute de la vie » organisée par la Fondation pour l’Audition

tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles

Le Cercle Sauvage de Anne Sibran

Le Cercle Sauvage est le journal de voyage d’un écrivain, Anne Sibran, qui parcourt le parc du Yasuni, en Amazonie Equatorienne, peu après le massacre d’un clan de chasseurs-cueilleurs refusant tout contact avec notre civilisation.

Réalisation : Laure Egoroff
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière

Le lendemain de ce massacre, Anne Sibran découvre incidemment sur un écran d’ordinateur, dans le bureau d’une fondation, le visage d’une petite fille, Taona, seule rescapée du massacre. L’existence de cette enfant et de son peuple réveille en elle une autre façon d’être au monde, ouvre l’espace d’un vis-à-vis qu’il lui semble impératif, aujourd’hui précisément, devant l’indifférence générale, de partir explorer.
La confrontation entre l’industrie pétrolière et les nomades a quelque chose de fascinant et d’absurde qui fait oublier le miracle de l’existence au XXIème siècle d’un peuple non contacté.
Anne Sibran décide alors pendant cinq ans d’entreprendre ce voyage symbolique autour de la Zone Intangible (créée en 1999 par l’Equateur pour protéger de l’avancée des forages pétroliers les territoires de ces nomades ayant choisi de vivre isolés au plus profond du Yasuni).
Un voyage pour les honorer, faire parler la forêt qui les abrite ainsi que les peuples voisins et écouter chanter pour eux cette ancienne nomade, qui sous l’ombre épaisse de la forêt les exhorte à rester où ils sont.

Ode au nomadisme, aux forêts primaires et aux sagesses des peuples qui les habitent, Le cercle sauvage est aussi un portrait de l’Equateur d’aujourd’hui.

Avec :
Chloé Réjon   (Anita / La narratrice)
Miguel Borras   ( Le conteur)
Emiliano Suarez   ( Rodolfo)

Bruitages : Bertrand Amiel
Prise de son, montage et mixage : Claude Niort, Nicolas Depas Graf
Assistants à la réalisation : Julie Briand, Vivien Demeyère

Remerciements : Anne Sibran, Jean-Marc Lhotel, Antoine Vuilloz et Philippe Peythie

 

les 10 épisodes de France Culture disponibles ici

 

épisode 1  25mn  le 17/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (1/10) : L’arbre aux poissons

Fictions / Le Feuilleton

Le cercle sauvage est le journal de voyage d’un écrivain, Anne Sibran, qui parcourt le parc du Yasuni, en Amazonie Equatorienne, peu après le massacre…

 

 

épisode 2  24 mn  le 18/09/201le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (2/10) : Le puma qui jouait du violon

Fictions / Le Feuilleton

« Parfois le voyage en sait plus que nous, il nous pousse, nous exhorte. Et l’on comprend après. »

 

 

épisode 3  25 mn  le 19/09/201le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (3/10) : Kidnappée par les sauvages

Fictions / Le Feuilleton

« Au début j’avais honte. Honte de vivre sans habits, de m’accroupir pour manger ces singes fades, ces vers crus, cette viande morte. J’avais peur de devenir…

 

 

épisode 4  24 mn  le 20/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (4/10) : Sur la route…!

Fictions / Le Feuilleton

« Quelque chose me poussait irrésistiblement vers le nord. Du côté du Rio Napo, vers cette zone de lisière où se toisaient deux mondes inconciliables :…

 

 

épisode 5  24mn  le 21/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (5/10) : Dans la maison d’Amuketo

Fictions / Le Feuilleton

« Amazonie, comment as-tu fait pour sauvegarder l’inespéré à l’ombre mauve de tes buissons ? Ces hommes libres, qu’on croyait morts depuis longtemps, où…

 

 

épisode 6   24 mn  le 24/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (6/10) : Un voyage de 35 000 ans

Fictions / Le Feuilleton

« La confrontation entre l’industrie pétrolière et ces hommes du paléolithique moyen a quelque chose de brutal et d’absurde qui me donne parfois l’impression…

 

 

épisode 7  24 mn  le 25/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (7/10) : Le chant donné à la forêt

Fictions / Le Feuilleton

«Dans la jungle équatorienne, une fois qu’on a quitté son clan, on ne peut plus y retourner, sous peine de mort.»

 

 

 

épisode 8  24 mn  le 26/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (8/10) : Dans l’Université de la jungle

Fictions / Le Feuilleton

« Dans une totale abnégation, des scientifiques travaillent depuis des années à tenter de faire l’inventaire d’une des forêts les plus riches de la planète….

 

 

épisode 9  24 mn  le 27/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (9/10) : Le chant de l’homme brûlé

Fictions / Le Feuilleton

« Entrer dans une forêt originelle, c’est percer la poche du rêve, pour la sentir se refermer langoureusement autour de soi. Un rêve où la réalité s’agite…

 

 

épisode 10  24 mn  lele cercle sauvage 28/09/2018

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (10/10) : Toutes ces lucioles dans la forêt

Fictions / Le Feuilleton

« Il restait un endroit encore, au bord de la Zone Intangible, où je n’étais jamais allée : le village de Temano, sur les rives du Shiripuno. C’est là…

 

ABRAXAS 20 ANS / 20 septembre 2018

Pour cette soirée anniversaire des 20 ans d’ ABRAXAS, j’aurais aimé que les invités présents puissent toucher du doigt les résonances profondes que le travail de Loïc provoque à l’intérieur du corps humain.

Mon travail est de sculpter le son.

Pas un des sons que vous entendez ne provient d’ailleurs que de ces séances de travail.

A l’aide de différents micros, dont l’un directement en contact avec la peau, j’ai recueilli une matière première que j’ai, par la suite, travaillée comme de la terre de potier.

Rien n’est joué, rien n’est samplé, tout est sculpté.

A l’arrivée, un résultat assez proche de ce que vous aimez: une musique, organique, tribale, en connexion profonde avec le corps.

Cette musique nous dit :

  • Que l’aiguille de Loïc  tel un diamant sur le disque fait vibrer le corps, et plutôt joliment.
  • Que, l’air de rien, Loïc travaille avec un tempo bien marqué puisque de ce rythme, dehors /dedans, jaillit une possibilité de séquences, qui si elles ne sont totalement répétitives, sont parfaitement rythmées.

Voici quelques moments de cette soirée magique, mixée de platine de maître.

ABRAXAS Chant de Lune

ABRAXAS Chant de l’Autre

ABRAXAS La Genèse du Film

ABRAXASABRAXASABRAXAS

Projet inouï, lectures publiques mises en son

restitution de l’atelier d’écriture animé durant le premier semestre 2018 par l’auteure et comédienne Isabelle FRUCHART, dans le cadre de sa résidence à l’association La Semaine du Son financée par la Région Ile-de-France

Mercredi 20 juin à 19h

Théâtre Berthelot 6, Rue Marcelin Berthelot 93100 Montreuil

Entrée libre et gratuite

Projet inouï
Illustration : Jean-Marc L’HOTEL

Lecteurs : des membres de l’association La Semaine du Son et des adolescents hospitalisés en psychiatrie dans l’unité créée par Ville-Evrard au CHI André-Grégoire à Montreuil.

Enregistrement et mise en son : Jean-Marc L’HOTEL, architecte sonore

Conception et mise en scène : Isabelle FRUCHART

Stagiaire : Mariam DELSOURI

 

 

ISABELLE FRUCHART, COMÉDIENNE AUTEURE EN RÉSIDENCE À LA SEMAINE DU SON :

« Ma résidence est l’occasion de faire une recherche sur les mots que l’on pose sur ce qu’on entend : « la langue du son ». À travers un atelier d’écriture, des restitutions sonores et scéniques, et la création de deux bibliothèques.

L’idée de mes ateliers m’est venue au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo.

Quand je pense son, je pense écoute

Dans l’espace de l’écriture, la mienne et celle des ateliers, rien ne m’intéresse plus que d’écouter cette chose qu’on passe son temps à taire et à dissimuler devant les autres et son propre miroir : la fragilité.

Et quand je considère la société, je me demande si la fragilité ne se trouve pas, notamment, du côté de ces adolescents sur la brèche, dont on ne sait de quel côté ils peuvent basculer. Ces ados qui souffrent de n’avoir pas été assez écoutés, et qui nous dérangent car ils ne filent pas droit dans la plate-bande.

Ayant entendu parler du travail d’écoute et d’accompagnement hors du commun pratiqué en psychiatrie par l’établissement de Ville-Evrard, j’ai voulu travailler avec les ados hospitalisés en psychiatrie dans l’unité créée par Ville-Evrard au CHI André-Grégoire à Montreuil.

Pour prêter l’oreille à ces jeunes hospitalisés

Leur donner la parole dans un atelier d’écriture, et donner leur parole à entendre à l’extérieur du lieu où ils sont accueillis. Ainsi est née l’idée d’un échange épistolaire, entre ce groupe d’adolescents et un groupe d’adultes, adhérents de la Semaine du Son. Un échange d’une dizaine de lettres.

J’ai voulu que cette parole soit donnée à entendre non seulement à ces adultes-là, acousticiens, musiciens, cinéastes, qui s’intéressent au son, mais aussi à un public lambda, à l’occasion d’une restitution scénique sur le plateau du théâtre Berthelot à Montreuil.

J’ai voulu aussi que cette parole soit pérennisée : les lettres seront enregistrées et habillées de son par l’architecte sonore Jean-Marc L’Hôtel, et ces enregistrements seront accessibles dans un meuble d’écoute au casque, qui sera installé dans les lieux partenaires de la résidence, ainsi que, je l’espère, dans l’enceinte de l’Unesco : ayant déposé une charte du son qui fut ratifiée par l’ONU le 31 octobre 2017, la Semaine du Son y organise un événement chaque année.

En complicité avec la librairie Folies d’encres de Montreuil, je vais également créer une bibliothèque de livres qui consolent, dont les ouvrages seront installés dans l’enceinte de l’établissement qui accueille les ados.

Ainsi qu’une bibliothèque de livres de fiction qui parlent de son ; ils seront installés au CDI du lycée Eugénie-Cotton, à Montreuil.

Avec les élèves de la classe de CAP option librairie de ce lycée, nous préparerons l’éloge public d’un ouvrage choisi.

A partir des ouvrages collectés et des lettres de l’atelier d’écriture, un « lexique du son » sera créé… »

 

Projet inouï

Première présentation en public

biennale 1.618

Nous avons participé à l’appel à projet de La Biennale 1.618, qui se tiendra du 1er au 3 Juin 2018, au Carreau du Temple, 75003 Paris.

Nous pensons que notre projet artistique en immersion :

« Pour que chantent encore les forêts originelles… », étape première d’une prise de conscience individuelle par capillarité et par empathie avec le beau, s’inscrit parfaitement dans leur démarche et s’articule avec les questionnements autours du nombre d’or.

Nous avons repris les écrits de Ernst Zürcher et de Francis Hallé pour affirmer que :

« Ce nombre est présent en tous points de l’arbre, de la racine aux fruits en passant par les branches. Nous pourrions même dire que l’arbre est l’emblème même du nombre d’or. Car la vie jaillit en ces points, où les lignes croisées féminines et masculines se développent en spirales ascendantes et descendantes. Lignes de force où se rencontrent le terrestre et le cosmique, le visible et l’invisible ».

Nous avons été retenus pour animer par le son, l’espace Emotion de cette exposition.

Durant 3 jours, j’accompagnerai donc les autres participants de cet espace avec mon installation de Son en Relief, je présenterai mes créations récentes, nous écouterons des lectures de Anne Sibran qui donnera à entendre son dernier livre :

« Enfance d’un Chaman ».

 Ce sera, je l’espère, un très beau moment de rencontres et d’échanges.

En tout cas, une occasion unique d’exposer et de donner à entendre, ce que pourrait-être notre future exposition : « Pour que chantent encore les forêts originelles… »,

écoute du flux qui assure la survie et l’harmonie du monde.

Jean-Marc L’HOTEL / Anne SIBRAN

biennale 1.618

Depuis hier soir la Biennale 1.618 est lancée.
Le lieu est magnifique et pour une fois, plutôt propice à l’écoute.
Les visiteurs peuvent ainsi prendre le temps de se laisser transporter.
Et de toute évidence le son n’est pas un moyen de transport comme les autres.
Pour ceux qui ne pourraient venir voici le lien Spark vers le projet
https://spark.adobe.com/page/iNsd2VYLSdwGg/

biennale 1.618

Voici le programme

FR_DossierDePresse-LaBiennale1.618_24mai

Voici le programme de l’EMOTION SQUARE

PLANNING EMOTION SQUARE DERNIER DOC

biennale 1.618

biennale 1.618

biennale 1.618.

biennale 1.618

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Crinoline… le retour

Que se passe-t-il quand une danseuse rencontre une crinoline ?
Elles s’amusent.
A s’absorber l’une l’autre – et la robe devient un cocon à l’intérieur duquel s’animent de petits  êtres imaginaires, drôles et poétiques.
A se séparer – et la crinoline devient chrysalide, comme pour une nouvelle naissance.
A se mettre en mouvement, à papillonner, à tournoyer comme dans une robe de danse  virevoltante.

Et puis à dialoguer : babils, jeux de mots, jeux de sons, et la crinoline devient elle même instrument musical…

Un spectacle malicieux où la crinoline, cet incroyable jupon à armature articulée des femmes du Second Empire, est sans cesse détournée : comme autant de clins d’œil pour parler de la naissance, du grandissement, et pourquoi pas même de l’évolution des  espèces…

teaser crinolineProchaines dates

Théâtre Eurydice – Plaisir (78)

Mardi 17 octobre 10h30-14h30
Jeudi 19 octobre 10h30-14h30
Vendredi 20 octobre       14h30

Partition ludique pour une danseuse, une crinoline et un architecte sonore
Dès 4 ans
Durée 40 min
Possibilité d’action culturelle
  crinolinecrinoline...le retourcrinoline
Conception et interprétation Hoa-Lan Scremin
Architecte sonore Jean-Marc L’Hôtel
Création lumière Laurent Bonacorsi
Costume et scénographie Cécile Pelletier
Regard artistique Jérôme Imard