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Forêt

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Une intervention et deux crashs d’ordinateur plus tard, me voici de nouveau devant mon clavier de composition.

Dire que la forêt me manquait est très en dessous de la vérité.

Si, l’écouter est déjà pour moi une source inépuisable de joie, tenter de faire émerger une musique organique de cette matière brute, m’émeut à chaque fois.

On ne discute pas la nécessité pour un peintre de peindre, pour un musicien de composer, pour un photographe d’arpenter le monde. C’est un fait, chercher à saisir les vibrations qui nous entourent, tenter d’entrer en résonance, est nécessaire pour se sentir vivant, là, au milieu. Sentiment de plénitude lorsqu’on est relié au monde, lorsqu’on entend celui-ci nous parler au plus profond. Communion qui nous traverse et nous transforme.

Pendant des années, j’ai essayé de mettre en lumière l’entrelacs des fils invisibles qui nous relient. Cela m’a permis de comprendre que les chants de la vie sont des échanges, des dialogues, dans toutes les directions. Même la verticale, car la terre sonore n’est pas plate. Que, contrairement à l’idée que l’on s’en fait, le plus important n’est pas la source sonore, mais les échos qu’elle suscite. Que pour entendre l’invisible, il fallait accepter d’en faire partie.

Avec à chaque fois, la même surprise : ces sons que je réussi à faire émerger, que j’ai aimé assembler, je les ai déjà entendus chez d’autres compositeurs. Évidemment, j’ai forcément poussé les curseurs pour les faire apparaitre, mais je ne les ai pas créés, je ne les ai pas joués. Ils étaient là, présents. Je les ai juste révélés.

C’est une évidence, nombreux sont ceux qui, avant moi, ont eu cette capacité à se mettre à l’écoute.

Ce sillon que je creuse depuis toutes ces années s’appuie sur une juxtaposition instantanée de possibles unissons, sur une expérimentation de la pensée primitive. Il est donc tout à fait possible que vous n’entendiez jamais deux fois le même morceau suivant votre état d’esprit.

Alors, de nouveau, durant ce travail printanier, j’ai suivi les traces de mon histoire sonore.

En plus du son d’origine, quelques minutes dans la forêt de Boutissaint, dans l’Yonne, au mois de juin, je vous fais trois propositions sonores.

En bleu, ce sont parmi les premiers outils que j’ai utilisés lorsque j’ai commencé à emprunter ce chemin. Je les aime toujours autant, même s’ils sont parfois rugueux.

En vert, durant toute une seconde période, j’ai essayé d’entendre les résonances, d’entrer en vibrations. Je remercie tous ceux qui ont inventés ces outils magiques.

En orange, je m’approche aujourd’hui de plus de légèreté, de plus de « musicalité ».

Trois étapes de création, avec pourtant à chaque fois la même idée : travailler avec des outils qui se synchronisent au tempo. Seuls les musiciens me suivront peut-être sur cette formulation, mais elle a son importance.

Alors, bonne écoute, merci d’être passés par là et restons en contact.

forêtforêtforêt

Vous pourrez retrouver les sons sur la page Bandcamp.

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/album/untitled-album

AMB01 06 07 2022 La Base, le son de base de la forêt

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/track/amb01-06-07-2022-la-base

MIX 16​-​13a V27​-​07 « Ein » version bleue

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/track/mix-16-13a-v27-07-ein-version-bleue

MIX 11​-​15c 01​-​08 « Zwei » version verte

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/track/mix-11-15c-01-08-zwei-version-verte

MIX 08h V01​-​08 « Drei » version orange

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/track/mix-08h-v01-08-drei-version-orange

Mise à Jour de la page Bandcamp

Les collaborations artistiques

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/

Mise à jour 10 janvier 2022

Je commence à mieux comprendre la démarche des Steven Wilson, Jimmy Page et autres Steve Miller. Il est passionnant de faire émerger dans d’anciennes compositions des sensations que l’on n’avait pas réussi à faire entendre jusque-là.

Cette Bande Annonce d’une « Impossible Rencontre » dort depuis plusieurs années.

Pourtant elle traduit parfaitement mes sentiments du moment.

Ce sera mon cadeau de début d’année 2022.

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/track/limpossible-rencontre-bande-annonce

Avant ce début d’année 2022 plutôt « copieux », je voulais mettre à jour ma page Bandcamp … depuis plusieurs semaines.

C’est maintenant chose faite.

Même si tout n’est pas encore là, je vous présente plus de 15 ans de créations sonores, 15 ans d’exploration.

Près d’une centaine de morceaux qui sont autant de rencontres, d’échanges, de collaborations artistiques.

Merci à tous celles et ceux qui m’ont, précédé, accompagné, écouté, soutenu.

les collaborations

2021VOYAGE 74Corollaire Covid, commençons par un contre-exemple, avec un hommage appuyé à « l’arbre à porc épic » Puisque la musique du monde est un incroyable moyen de transport. Puisque tout cela nous manque. Je continue d’avancer sur le chemin des voyages immobiles. Un même son d’ambiance, la chaleur de midi dans les alpages, nous livre 5 sensations différentes, 5 atmosphères.Quelle couleur ressortira ? Je ne le sais pas encore.
2021 3 ETUDES Tentative d’enchantement du monde. Autre hommage appuyé. Cette fois, à Christophe Chassol. Lorsque Sylvie m’a suggéré de fournir de vrais sons de nature pour endormir Lise, je me suis rappelé que j’avais déjà produit par le passé, un certain nombre de « siestes ». Et si durant toutes ces années j’avais perfectionné mon art du déplacement et trouvé des positions de micros de plus en plus pertinentes, il ne me restait plus qu’à me lancer.
2020 – 2019MAKRONISSOS                LES MOTS DES POÈTES… …DANS LE SOUFFLE DU VENT avec Jean-Marie VAUDE  (Réalisateur)
avec François L’HOTEL (Photographe) 
Mon frère et moi sommes allés à Makronissos pour tenter d’entrer en résonance avec cette île dont l’histoire est toute particulière. Lui par la photographie, moi par le sonore. Nous avons écouté l’île nous raconter le passage des hommes car peu d’entre eux ont bien voulu nous parler. Tissant autour de nous des liens invisibles, l’île nous a raconté les mondes présents, tout autant que les mondes passés.
2019 – 2017LES CHANTS DE LA FORÊT 
POUR QUE CHANTENT ENCORE…
ENFANCE d’un CHAMAN
avec Anne SIBRAN (Écrivaine)Avec Anne Sibran, nous pensions que face à la saturation d’informations, il devenait impossible de mobiliser les gens uniquement avec leur intelligence. Pour amener nos visiteurs à défendre ces forêts premières et le mode de vie de leurs habitants, nous voulions les faire rentrer en empathie par le beau. Cette exposition devait leur faire vivre physiquement la forêt dans leur corps. Le son a cette vertu de réveiller des émotions, des sensations, des mémoires obscures qui reconnectent immédiatement à ce qui a été perdu. 
06 / 2019PROJET INOUÏavec Isabelle FRUCHARD      (Comédienne  Metteuse en Scène)« Je me demande si la fragilité ne se trouve pas, notamment, du côté de ces ados qui souffrent, de n’avoir pas été assez écoutés.. Ayant entendu parler du travail d’écoute et d’accompagnement hors du commun pratiqué en psychiatrie par l’établissement de Ville-Evrard, j’ai voulu travailler avec les ados hospitalisés en psychiatrie »   Isabelle Fruchard
11 / 2018TES YEUX SUR MES OREILLESavec Anne Sarah KERTUDO (Militante Droit Pluriel)L’exposition « Tes Yeux sur mes Oreilles », qui permet aux personnes sourdes et malentendantes appareillées de faire leur coming-out, a été inaugurée à l’occasion de la remise des prix scientifiques de la Fondation pour l’Audition.
09 / 2018ABRAXASavec Loïc GIGNOUD (Tatoueur) Jean-Marie VAUDE (Réalisateur)Les corps tatoués par Loïc deviennent de véritables instruments de musique. Son aiguille, telle un diamant, les fait entrer en résonance. En surgit une musique organique, tribale et connectée.
03 / 2018AUTOUR de la GRENOUILLÈREavec Alexandre GAUTHIER (Chef étoilé)                                   Jean-Marie VAUDE (Réalisateur)J’avais été appelé par Jean-Marie Vaude, jeune et imaginatif réalisateur, pour entendre battre le cœur de La Grenouillère. Il m’est vite apparu, sans prétendre être au même niveau de maitrise, que les méthodes d’Alexandre Gauthier et les miennes se ressemblaient en de nombreux points.
09 / 2017LES TROIS PARQUESavec Julie DELILLE (Comédienne)Une rencontre, au cœur du théâtre et de ses dédales, afin d’entrevoir l’univers du Théâtre des Trois Parques. Nona, Decima et Morta, aussi vieilles que la Nuit, la Terre et le Ciel, seront, le temps d’une nuit, les servantes d’Équinoxe. Voyage contemplatif, à mi-chemin entre rêve et lucidité, il faut être aux aguets, les sens avisés, les oreilles dressées.
03 / 2017CRINOLINEavec Huo Lan SCREMIN (Danseuse)Que se passe-t-il quand une danseuse avec une crinoline et un architecte sonore se rencontrent  ?  Ils s’amusent
2016LES VOIX DE LA MERavec Cyril BURGET (Plasticien)Cyril et moi partageons comme présupposé qu’il ne peut y avoir de vie sans échanges et sommes à la recherche de la parole naissante dans le berceau de l’humanité. Les algues, organismes vivant ultra-sensibles, gardent trace de tout ce qui les touche. Qu’en est-il des vibrations sonores ? Notre hypothèse folle est de considérer les végétaux marins sensibles au point de développer une espèce de langage. Nous ne le prétendons pas de manière scientifique, nous rêvons ce phénomène.
11 / 2015ENTRÉES EN MATIÈRESavec les élèves et les professeurs de danse du CNSMDPEn partant de 18 fragments du répertoire, nous avons créé avec élèves et professeurs de danse du CNSMDP, une bande son à l’aide de la musique des corps en mouvement. Je n’imaginais pas la similitude des processus créatifs entre la composition sonore et la composition chorégraphique. Les danseurs sont des objets sonores en mouvement qui construisent l’espace en reliant l’horizontalité et la verticalité. Mise en forme d’un monde éphémère traversé par le temps. 
01 / 201516 SILENCES HABITESavec de nombreux passeurs de silence« 16 Silences Habités » a été présenté au Collège des Bernardins, le 24 janvier 2015, dans le cadre de la Semaine du Son. En essayant de mettre en lumière les fils invisibles qui nous relient, j’ai pu mesurer à quel point cette recherche suscitait l’adhésion. Grâce aux passeurs de Silence, la révélation a été de comprendre que Silence pouvait être vécu, comme lien au monde, comme partage, comme passage.
01 / 2014LE SENTIMENT DE L’AUTOROUTEavec Mathieu CEPITELLI et les élèves du Conservatoire de Nogent sur MarnePour cette expérience avec les élèves des classes de «culture musicale» du Conservatoire Francis Poulenc de Nogent sur Marne, nous souhaitions nous inscrire dans la lignée de ceux qui utilisent : la ville comme matière, l’errance comme supports de création, le monde comme partage. Si nous étions pleins d’enthousiasme, nous étions également plein d’interrogations.Le résultat a dépassé toutes nos espérances.
06 / 2013ECHO-INavec Almaz VAGLIO (Designeuse sonore)Regards tendus vers la montagne. La Sainte Baume attire. La Sainte Baume habite. L’écho des voix du passé résonne jusqu’à nous, porté par cette flamme et cette passion qui donnent vie. A partir de clichés instantanés mis en ligne par Echo-In en juin 2013, j’ai pris un grand plaisir à créer ces sculptures sonores. Cette montagne est un fabuleux instrument de musique. Le chant du silence y est d’une singulière beauté.        
01 / 2013MARCHE et RÊVE
GUIDE POUR UNE JEUNE PERSONNE
PLACE DES FÊTES
MARCHE et RÊVE parts 1/2/3/4 
 Pour la Semaine du Son 2013, j’ai présenté à la Gaité Lyrique, une installation sonore artistique inédite 3 heures. Un projet «trans-discipline» où se rencontrent l’imaginaire, les arts numériques, la recherche sociologique et la ville de Paris. Au-delà d’un travail sur « le paysage sonore », je souhaite frotter ma perception à la lumière de la Marche. Marcher, c’est se rendre disponible aux multiples sollicitations de la ville en se laissant porter et transporter par l’ambiance immédiate. 
09 / 2011 BRAME DU CERFA l’automne 2011, grâce à l’aide précieuse de Philippe Barbeau et de Laurent Charbonnier, j’ai réussi à réaliser un de mes rêves d’enfant : tenter de faire partager la sensation très forte ressentie, lorsque nous sommes à l’affût au milieu des cerfs en période de brame. Il n’est nullement besoin, d’augmenter la réalité, il suffit d’apprendre à écouter la formidable partition jouée par la nature.
2010« Je vous écris du HAVRE​.​.​.​ » film de Françoise Poulin​-​Jacob (2010)avec Françoise Poulin-Jacob (Réalisatrice)«Les rues du Havre, ses avenues, ses immeubles, ses commerces ont le goût de mon enfance. Dans cette ville, un « je ne sais quoi » n’a pas vieilli, ne s’est pas dénaturé, s’est figé dans le temps. Est-ce la jeunesse de cette ville, fleuron de la Reconstruction et des trente glorieuses ? Est-ce le génie d’Auguste Perret qui a voulu construire la Ville Idéale ? Est-ce sa musicalité à tous égards ? » (F.P-J.) Ce film est une invitation au(x) voyage(s) dans le temps, dans la ville, dans l’enfance, avec, pour guide, la voix de Dominique Reymond…
09 / 2008ULYSSEavec Soundwalk CollectiveA l’automne 2008, pour préparer l’exposition Ulysse nous sillonnons la Méditerranée, avec Soundwalk, à l’écoute de toutes les fréquences radio. Durant ces dix jours de mer je ne quitterai pas le pont, tellement mon émerveillement de tous les instants m’interdisait d’en perdre la moindre seconde. Une seule exception, cette incroyable grotte à Ponza où je me suis jeté à l’eau avec mes petits micros de l’époque.
2007VENISEPassé les premières évidences, Venise est une ville où il faut savoir se perdre pour se retrouver. J’ai adoré suivre les pas de Hugo Pratt.
2007 / 2008IN THE BEGINNING Lorsqu’en 2007 Xavier Arias me demande d’enregistrer Hong Kong et de créer de la musique à partir de cette matière, je ne savais pas encore que cela allait transformer ma vie professionnelle et ma relation au son. Par la suite, pour MobilArt, j’écouterai et j’interprèterai : Tokyo, Venise et New-York. Puis Moscou me tendra les bras.

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/

Collaborations

VOYAGE 74. Merci d’être passé par là.

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Parce que vous avez eu la gentillesse de passer par ici en ce jour un peu particulier de 04 aout, ce qui pour moi est déjà un cadeau.

Parce que tout cela nous manque.

Parce que la musique du monde est une incroyable occasion de voyager.

cadeau

Voici en échange mon cadeau en retour.

Un même son d’ambiance, la chaleur de midi dans les alpages, nous livre après travail, 5 sensations différentes, 5 atmosphères.

Quelle couleur ressortira ?

Je ne le sais pas encore.

Aujourd’hui, ce sont ne sont plus complètement des versions de travail, puisqu’elles sont maintenant en ligne sur ma page Bancamp où vous pourrez retrouver d’autres de mes créations.

Afin de ne pas trop me répéter, vous aurez, sur la page précédente: 3 études, quelques explications sur mon « mode opératoire ».

Jean-Marc L’HOTEL

VOYAGE 74 MIX VERT
VOYAGE 74 MIX BLEU
VOYAGE 74 MIX BORDEAUX
VOYAGE 74 MIX JAUNE
VOYAGE 74 MIX ORANGE

3 ETUDES

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Chercher à augmenter la réalité est presque un non-sens tant sa complexité est déjà bien trop grande pour nos capacités de perception. Alors commençons par écouter différemment et nous aurons déjà bien avancé.

Lorsque Sylvie m’a suggéré de fournir de vrais sons de nature pour endormir Lise, je me suis rappelé que j’avais déjà produit par le passé, un certain nombre de « siestes ». Et si durant toutes ces années j’avais perfectionné mon art du déplacement et trouvé des positions de micros de plus en plus pertinentes, il ne me restait plus qu’à me lancer.

J’ai cherché à allier le travail que je menais depuis plusieurs mois sur la perception des ambiances, avec le plaisir de l’écoute d’un très beau moment sonore. J’ai donc choisi de commencer par travailler l’enregistrement d’une montée en forêt du Salève un petit matin d’été ?

Tout en restant toujours intégralement fidèle à mon principe de base, ne travailler la matière sonore que à partir de mes enregistrements, j’ai éclaté ma méthode habituelle de travail, pour tenter d’ouvrir de nouvelles voies.

J’ai donc produit 3 études à partir d’une même ambiance de 33’07“ ce qui, j’en conviens, est encore très long. Mais pour le moment, ce sont seulement des études. 

Bien entendu, au détour d’un croisement musical, vous pourrez reconnaitre tel ou tel filtre avec lequel j’essaye d’enchanter le monde (hommage appuyé à Christophe Chassol), mais pour ces trois approches différentes, j’ai essayé d’être plus créatif et plus discret. 

J’en suis arrivé à la phase que je préfère, celle du nettoyage et de l’allègement, et je me permets ce partage avec les curieux et fidèles qui passent de temps en temps par ici et qui ne rechignent pas à se laisser prendre par la main, juste pour partager le plaisir que j’ai éprouvé à travailler cette matière.

Au final, aurais-je, 3 études ou 1 seul morceau, je ne le sais pas encore ? Sachez que je fais ces voyages, bien évidemment tout d’abord pour moi, mais que je pense aussi à vous au cours de ces déambulations hypnotiques.

Jean-Marc L’HOTEL

11 juillet 2021

Pour télécharger étude #1

Pour télécharger étude #2

Pour télécharger étude #3

Rituel des vœux

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En cette période, un peu particulière, de rituel des vœux, allons à l’essentiel.

Se souhaiter, ne serait-ce que la santé, et la bienveillance de ses proches, me parait un bon début. Alors commençons par cela et imaginons que de bonnes choses sortiront de ces moments difficiles. Ce qui, au bout du compte, a bien été le cas l’année passée. Ces deux séquences d’isolement nous ayant obligés à nous recentrer sur l’essentiel, à expérimenter nos solidarités, à développer notre bienveillance les uns pour les autres

Lors de la deuxième période, un peu atonale, d’assignation à résidence, j’avais partagé un voyage que j’imaginais encore plus intense. Commencé par un travail « d’extraction d’émotions inscrites dans les lieux » lors du premier confinement, puis finalisé par l’ouverture de portes émotionnelles à l’aide d’images crées uniquement par mes sons, je poussais aussi loin que possible la logique du concours « Quand le son crée l’image ». Une espèce de rite initiatique halluciné, en référence aux émotions visuelles de ma jeunesse, a ainsi pris corps. Création artistique que je revendique totalement.       

Ce sera mon premier cadeau pour les vœux de cette nouvelle année.

Pour le moment, une écoute au casque est préférable, en attendant que j’arrive à produire le même effet sur deux enceintes. 

Que cette année rapproche.

Jean-Marc   L’HOTEL

Un remerciement tout particulier à Jean-Marie de Izanagi pour m’avoir accompagné lors du montage de ces images.

Ainsi qu’à Richard Furse pour son Visualizer.

Protégé : Les Mots des Poètes … dans le Souffle du Vent – le film

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Mes Créations sur Bandcamp

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« le son n’est pas un moyen de transport comme les autres ».
C’est le medium par lequel le monde nous traverse, nous parle au plus profond. Depuis 15 ans, je travaille quotidiennement la terre sonore comme de la glaise de potier afin de faire émerger la musique organique des chants du monde.

C’était un pas à sauter. Je l’ai fait. Merci à Josselin de m’y avoir poussé.

https://jeanmarclhotel.bandcamp.com/

Ce sera en tout cas plus simple que de se promener dans le site à la recherche de fichiers audio.


Bandcamp
In The Beginning
Bandcamp
part 1: Les Mots des Poètes​.​.​.

Liste des autres publications disponibles pour l’instant:

démo 01

Les Chants de la Forêt

Les 20 ans d’Abraxas

Autour de La Grenouillère de Alexandre Gauthier

Ecouter Le Chant des Herbiers de Posidonies

16 SILENCES HABITES

Mixage Fou 2020

Ironie du timing en cette année 2020.

D’un côté, dans ma famille d’origine, certains nous disent que l’ambisonique n’est pas utilisé au cinéma et à la télévision.

De l’autre, et c’est le cas pour le Mixage Fou, un nombre de plus en plus important de créateurs pensent que c’est le seul format capable de dialoguer avec tous les autres. Une espèce de passerelle, indispensable et incontournable.

C’est une approche tellement fédératrice, qu’en moins de 3 jours plus de 70 personnes se sont inscrites sur la page de Aambio , groupe audio spatial francophone, pour discuter et être tenues au courant. L’idée, en tout cas la mienne, n’est certainement pas de convertir qui que se soit, mais de s’épauler mutuellement dans nos recherches, par l’échange.

Lorsque Thierry Dilger m’a proposé de l’accompagner en offrant 10 fichiers à la banque de sons du Mixage Fou pour l’édition 2020, je me suis souvenu que c’était précisément en écoutant ces mêmes sons, il y a plus de 10 ans, que je me suis pris de passion pour la musique du monde, et tout particulièrement pour celle des villes, considérée jusqu’alors comme le « rebus du sonore ».

Il faut dire qu’au même moment, après avoir réalisé le Livre Blanc de la Captation de Son Multicanal avec Tapages, je suis tombé en total accord avec l’esprit de l’ambisonique.

C’est cet amour que j’ai essayé de raconter dans un article commandé pour l’édition 2016 et qui n’avait été publié que sur mon site: l’Ambisonique pour les Nuls

Il date un peu, mais pas tant que cela.

mixage fou 2020
Hommage à Hugo Pratt

Alors , j’espère que vous aurez autant d’émotions à écouter ces sons que j’en ai eu à l’époque.

En ces temps de confinement, « le son n’est décidément pas un moyen de transport comme les autres. »

Jean-Marc L’HOTEL

https://www.mixagefou.com/

Mixage Fou 2020

Et voici la page de téléchargement de la banque de sons

Protégé : Makronissos / A l’écoute de l’île

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La Bienveillance de l’Arbre

Parce que confinement, parce qu’envie d’évasion, mais surtout, parce que j’ai un immense plaisir à travailler quotidiennement cette terre sonore, je me suis remis dans les enregistrements faits à Makronissos.

Dans notre projet, il n’est question que de raconter cette rencontre avec l’île.

Et mes interrogations initiales étaient :

« Dans ces lieux vierges de toute activité récente, les sons du passé sont-ils encore audibles ? »

« A Makronissos, le souffle du vent porte-t-il encore les mots des poètes ? »

Aujourd’hui ma réponse est définitivement oui.

Je vous partage ma dernière création.

Prenez soin les uns des autres, comme cet arbre l’a toujours fait.

Empli de compassion, l’arbre s’est penché sur eux, les a enlacé de ses bras.

https://l.ead.me/bbLHwv

A PRESENT l’arbre te regarde droit dans les yeux au travers de sa feuillée

la racine te montre tout son parcours

toi tu regardes le monde droit dans les yeux- tu n’as rien à cacher.

Tes mains sont propres et lavées avec le gros savon du soleil

tes mains franches tu les poses sur la table amie

tu les remets entre les mains de tes camarades.

Les gestes de tes mains sont simples et si précis.

Et quand encore tu retires un poil de la veste de ton ami

c’est comme si tu retires une feuille au calendrier

en accélérant le rythme du monde.

Même si tu sais qu’il faudra encore beaucoup pleurer

avant d’apprendre au monde à rire.

YANNIS RITSOS février 1949

extrait du: Chaudron Calciné

Editions Aiora

Traduit du grec par Anne Personnaz, dont les mots de l’Introduction ont trouvé en moi une incroyable résonance:

Yannis Ritsos a vécu à recueillir les vibrations de la lumière. Il nous a donné « l’expérience exquise de l’inexplicable. ». Amant de l’infini, il scrute inlassablement la sensation la plus ténue née de sa familiarité avec la nature, dans le silence et la solitude. Témoignant de la beauté du monde dans laquelle il puise la grâce de s’émerveiller.

Un chemin pour nous en ces temps où nous avons le sentiments que nos libertés se réduisent: il y a une urgence à écouter la vie, à célébrer la beauté du monde.

Merci à Thibaut V. de m’avoir offert cet incroyable recueil de poèmes.

dessin Daniel RICAU

Et puisque vous êtes venu jusqu’ici, voici mon cadeau du week-end.

C’est le premier son que j’ai travaillé en arrivant sur l’île.

Pour une rencontre ce fut une sacrée rencontre.

MAKRONISOS démo 01

Makronissos Jean-Marc L'HOTEL

« Tes yeux sur mes oreilles » à la tour Saint-Jacques.

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L’exposition sera visible tous les jours sur les grilles du square de la tour Saint-Jacques du 13 décembre au 13 janvier 2020

Tes yeux sur mes oreilles
Au cœur de Paris, « Tes yeux sur mes oreilles » rend visible la surdité !
« Je n’ai plus envie de cacher mes appareils sous mes cheveux »
« J’en ai assez de faire comme si j’entendais. »
« Je veux assumer ma surdité et ne plus avoir honte. »


6 millions de personnes sont concernées et pourtant, le handicap auditif reste un tabou. L’exposition « Tes yeux sur mes oreilles » veut organiser le coming-out de la surdité. En 2020, il est temps de sortir de la honte !Cacher sa surdité conduit à répondre oui ou non, à des incompréhensions et finalement à se couper des autres. Aujourd’hui, des solutions existent : l’appareillage, l’implant, l’aménagement de poste… Parce que la surdité est un handicap de communication, c’est un handicap partagé qu’il faut aborder ensemble.Au centre de Paris, la surdité se montre libérée de toutes les représentations rétrogrades et dévalorisantes. 8 femmes, hommes et enfants, appareillés ou implantés, ont été photographiés par Stéphane Lavoué.

Pendant ce mois d’exposition, le public partagera le quotidien d’une personne sourde : un témoignage mis en son et en poésie sera disponible grâce à un QR-Code. Ce récit aborde la surdité vécue de la cour de récréation jusqu’à l’entreprise, en passant par la passion amoureuse et le regard des autres.

Rendez-vous du vendredi 13 décembre 2019 au lundi 13 janvier 2020 au square de la Tour Saint-Jacques (Métro RER Chatelet – Accès libre 7/7 24h/24h) pour découvrir plus qu’une exposition photographique, une expérience sensorielle unique.

A l’occasion de l’exposition, l’équipe de Droit Pluriel vous propose une visite guidée !
Rendez-vous du côté de la rue de Rivoli de 14h à 15h le samedi 14 décembre !

L’EXPOSITION a reçu le PRIX SPÉCIAL du jury du palmarès des décibels d’or

LE JURY A AIMÉ Une expérience qui sensibilise à la surdité ceux qui ne la connaissent pas et qui permet à ceux qui la vivent de ne plus faire semblant.

tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles

http://l.ead.me/baz5Yv

avec l’équipe de Droit Pluriel

L’actu de Droit Pluriel en Décembre 2019 !

L’urgence du coming-out ! La jeune Greta Thünberg, militante écologiste, a été moquée pour son apparence, ses expressions. Parce qu’elle était autiste, on a cherché à la discréditer, à l’humilier par ce biais là. Le candidat à la Mairie de Paris Cédric Villani a été mis en doute pour la même raison : il serait autiste et cela devient un angle d’attaque.

Cette culture de l’humiliation devrait tomber sous le coup de la discrimination. Elle a pour conséquence que chacun se cachedissimuledénie ses singularité et ses variations de fonctionnement. 
 La lutte pour l’émancipation et l’égalité des droits devra passer par le coming-out. Nous attendons des personnalités politiques et médiatiques qu’elles disent, qu’elles assument que chacun sorte de cette culture de la honte. Autistes, malvoyants, malentendants… Ces personnes sont capables et compétentes.  
2020 doit voir s’affirmer des êtres fiers inscrits dans la culture de l’accessibilité !

Algae Imaginarium à Jussieu

Algae Imaginarium
Algae Imaginarium
Algae Imaginarium

ALGAE IMAGINARIUM, Entre réalité scientifique et imaginaire artistique

Du 4 au 29 novembre 2019, au TIPI – Campus Pierre et Marie Curie
4 place Jussieu – 75005 Paris
Gratuit

Imaginée par la Société Phycologique de France dans le cadre de la grande opération La Mer XXL à Nantes, l’exposition ALGAE IMAGINARIUM, Entre réalité scientifique et imaginaire artistique, fait escale à Paris, sur le Campus Pierre et Marie Curie, du 4 au 29 novembre 2019.

Réalisée avec le soutien de la Direction des relations Science Culture et Société (DRSCS) et la faculté des Sciences et Ingénierie (FSI) de Sorbonne Université ; du programme européen GENIALG ; de l’IFREMER ; de l’association les Amis des cryptogames ; du programme ANR IDEALG, ainsi que la participation du Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN) et des Bibliothèques universitaires de Sorbonne Université, cette exposition se propose de faire découvrir la diversité extraordinaire des algues en combinant approches artistiques et scientifiques.

Ces dernières demeurent souvent mal connues. Pourtant les algues sont de plus en plus appréciées pour leurs vertus nutritives, curatives et leurs particularités chimiques.

Réunir dans un même espace des travaux scientifiques et artistiques est l’occasion de mieux connaître ces étranges végétaux sous-marins et de réfléchir sur leur place grandissante dans notre quotidien.

ARTS ET SCIENCES

En réunissant les œuvres de plusieurs artistes de talent, Camille Prunet et Line Le Gall, commissaires de l’exposition, invitent le visiteur à observer les différences mais aussi la complémentarité des démarches entre artistes et scientifiques. Elles révèlent la porosité des méthodes et des imaginaires qui circulent entre les deux mondes.

Les délicates préparations et manipulations au microscope de Sébastien Colin (Ingénieur de recherche à la Station biologique de Roscoff) permettent de donner un aperçu de la complexité des formes d’algues et de plancton. Les photographies sur fond blanc de Nicolas Job (photographe indépendant) subliment l’intensité des pigments et la diversité des couleurs de chaque espèce. Enfin, les prises de vue sous-marines de Wilfried Thomas (Plongeur photographe de la Station biologique de Roscoff) vous plonge dans la luxuriance de paysages splendides.

Ces observations effectuées, vous découvrirez comment certains artistes utilisent les propriétés originales des algues pour leurs créations. Ce sont, par exemple, les capacités de photosynthèse et de restitution de la lumière qui se retrouvent dans les œuvres de Lia Giraud, Diane Trouillet et Jun Takita. Tandis que Cyril Burget et Jean-Marc L’Hôtel, ainsi qu’Iris Gallarotti s’intéressent davantage à la question de l’imaginaire suscité par les algues.

Ces différentes œuvres et univers d’artistes sont ainsi l’occasion de découvertes subtiles et fascinantes. Leur beauté fragile et parfois éphémère questionne notre rapport à l’environnement dans un contexte où l’activité humaine marque désormais la planète à l’échelle géologique.

Avec Cyril Burget nous y participons.

Vous pouvez y entendre: « écouter le chant des herbiers de Posidonies »

https://l.ead.me/bb8Sby

SATIS 2019 sur le stand TAPAGES et NOCTURNES

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les 05 et 06 novembre 2019

aux Docks de Paris

La Plaine-Saint-Denis

le son n’est pas un moyen de transport comme les autres.

Tapages et Nocturnes, qui m’ont toujours accompagné dans mes recherches m’ont proposé un espace d’écoute et d’échanges sur un stand qui s’est mis en place dans le prolongement du leur, autour du son immersif. 

Mon travail de passeur devrait y trouver sa place à coté de RFI et de Noise Makers.

Vous y rencontrer, sera une occasion de se donner des nouvelles et d’écouter au casque mes dernières créations.

satis 2019

flyer d’invitation

ARTEX 11 octobre 2019

Le TOTEM

11 place Nationale PARIS 13 de 14 à 22h

https://iscpif.fr/artex-journee-arts-et-sciences-des-systemes-complexes/

LES VOIX DE LA MER

mémoire des algues

Le projet « les voix de la mer » est né d’un désir de rencontre entre Cyril Burget, sociologue, plasticien et Jean-Marc L’Hotel, architecte sonore.

Cyril travaille depuis plusieurs années sur les algues, la mémoire des disparus du Chili, avec une technique d’impression sans chimie pour incarner des figures et des corps dans la peau de l’algue.

Jean-Marc s’intéresse à restituer le son de la vie, à la naissance de la parole, à l’écoute du silence.

Tous les deux partagent un présupposé qu’il ne peut y avoir de vie sans échanges et sont à la recherche de la parole naissante dans ce berceau de l’humanité.

Les algues, organismes vivant ultra-sensibles, gardent trace de tout ce qui les touche.

Le fait est constaté dans le cas des rayons lumineux. Mais qu’en est-il des vibrations sonores ?

Leur hypothèse «  folle »  est de considérer les végétaux marins sensibles au point de développer une espèce de langage. Ils ne prétendent pas cela de manière scientifique. Ils imaginent et rêvent ce phénomène.

Un vaste projet est donc né. Il a pour objectif de proposer des installations sonores et visuelles, où, grâce à un dispositif de Son en Relief, le visiteur pourra être immergé dans l’univers inconnu de l’algue.

L’HISTOIRE DUPROJET racontée par Jean-Marc
Il est des matins où la recherche sur Internet vous met dans un état de transe et de fébrilité qui vous replonge dans les meilleurs moments de votre jeunesse.

Nous pensions être malins, artistiquement novateurs, développant un projet inédit, mais au final, nous nous inscrivons dans l’air du temps. Et c’est logique.

Il faut pour cela revenir à notre débâcle du début décembre. Nous étions allé jusqu’à Roscoff, profitant d’une grande marée pour essayer d’enregistrer avec des hydrophones ce que plus tard nous appellerons le « chant des algues ». Malheureusement ; si au cours d’une grande marée l’eau descend loin, elle remonte aussi très vite, et nous avons échappé de justesse à la noyade de tout notre équipement de prise de son. Les bribes remontées étaient bien trop limitée pour nous permettre d’arriver au résultat que nous espérions. 

Aussi, lorsque j’ai découvert sur Internet le document publié sous la houlette de Paulo Felisberto, j’ai bien compris que des scientifiques avaient réalisé des enregistrements qu’avec nos faibles moyens nous n’étions pas en mesure de réaliser à temps, et, je me suis dit qu’il y avait certainement matière à échanger.

Certes l’article parle plutôt de méthode statistique pour mesurer le métabolisme et l’écosystème des flux de carbone sous la mer. Mais nous sentions que nous nous approchions.

mémoire des algues

Et tout à coup, miracle matinal, je découvre que l’université de l’Algarve mets en ligne ses échantillons. Pas de précipitations, ce sont des fichiers .acust ou .mat mais il y a certainement des données sonores cachées derrière tout cela.

Je continue donc la visite des sites et des contributions de tous les participants au projet Seagrass pour lequel des enregistrements sous-marin ont été réalisés au large de la baie de Calvi.

 Et c’est comme cela, qu’après avoir fait le tour du monde de la toile, j’arrive à Liège et découvre les approches de  Sylvie Gobert et de Willy Champenoix.

Leur lecture est pour moi la révélation que nous sommes bien sur le même terrain.

Ils ne disent pas : « méthode analytique pour mesurer la production de CO2 » (ce qui serait déjà en soit, sur le plan artistique, est une immense porte ouverte sur l’imaginaire…). Non, Ils disent « Ecouter les herbiers de Posidonies »

Ce sera très exactement le fil conducteur de notre recherche.

Pour ce projet « sea grass experiment »  des salves de fréquences glissantes ont été enregistrées à différentes profondeurs. Nous sommes partis de là.

Je me suis alors attelé à un travail de « copiste ».  J’ai coupé et retiré toutes les salves de son injectées dans le milieu marin, pour ne garder que les « silences de la mer », les chutes en quelque sorte. Et cette matière unique s’est révélée d’une incroyable beauté.

J’ai travaillé cette matière comme un sculpteur, en donnant des coups de burin, en étirant, en malaxant, cette pâte de manière à la faire résonner. Tous les sons que vous entendez proviennent uniquement des enregistrements réalisés.

Et, à la fin de mon processus de révélation, des stridences, des émergences sont apparues, comme autant de variations de cette matière primaire, à priori sans relief. Rien n’a été rajouté. Tout est là, enf-ouïe, presque inaudible.

Mon travail consiste à faire émerger ces mondes inconnus, à entendre le son du vivant.

Et là nous sommes tombés sur ce qui pour nous est apparu comme une espèce de découverte.

J’ai utilisé le son des micros d’abord placés à 1m, puis ceux à 2m, puis à 3, pour tenter d’entendre ce qui ce passait durant cette descente jusqu’à 5m.

J’ai utilisé les mêmes réglages d’effets sur la totalité du montage.

Et là, surprise ; sur une photographie de ma bande son, il y a plus d’amplitude, plus de variations, plus de richesse sonore potentielle à mesure que nous nous rapprochons des herbiers.

Nous en avons parlé avec des plongeurs du muséum qui estiment cela parfaitement conforme à leur expérience : plus ils descendent, plus il y de richesse sonore, plus il y a de vie. Le son n’est pas à la surface, mais au fond.

C’est là que je tente une deuxième hypothèse, onirique qui nous rapproche avec Cyril.

mémoire des algues

Et si les algues, qui ont été touchées par les vibrations sonores des salves, en gardaient un peu la mémoire pour les « relâcher » à un autre moment. Comme si ces êtres vivants qui agitent le fond de leur grands bras, avaient réussi à garder prisonnier quelques instants le son qui les avait touché.

Rien de « carrément » scientifique dans cette proposition, mais la certitude  que la véracité d’un milieu écologique se mesure essentiellement à la qualité des vibrations sonores qu’il produit. Même si elles sont inaudibles ou invisibles. Si il n’y a pas de son, pas de possibilité de faire résonner quelque chose, il n’y a pas de vie. Ce n’est plus une mesure uniquement quantitative, mais qualitative.

C’est là notre hypothèse : le son comme révélateur de la bonne santé d’un milieu, la création sonore comme révélateur de qualité.

Cyril Burget

Jean-Marc L’Hotel

Nous tenons à remercier les scientifiques qui nous ont apporté leur extraordinaire concours. Leur enthousiasme suscite une formidable synergie créatrice.

Accompagnent déjà, des chercheurs comme :

– Myriam Valero, Directrice de recherche au CNRS de l’Unité mixte internationale de Biologie évolutive et écologie des algues de la Station Biologique de Roscoff.

– Line Le Gall, Maître de conférences au Muséum National D’Histoire Naturelle,

Chargée de conservation des Microalgues de l’Herbier National au M.N.H.N.

– Jérôme Sueur, Maître de conférences au M.N.H.N. qui facilite l’accès à quelques trésors scientifiques.

– Camille Desjonquère qui vient de soutenir une thèse sur : Ecologie et diversité acoustique des milieux aquatiques.

– Paulo Felisberto et l’équipe de l’Université de l’Algarve qui ont enregistré à plusieurs reprises les herbiers de Posidonies.

– Sylvie Gobert, Docteur en Sciences et présidente du Laboratoire D’Océanologie Biologique de l’Université de Liège.

– Willy Champenois qui, dans sa thèse, souhaite écouter les herbiers de Posidonies.

Mais également de grands preneurs de son sous-marin, qui offrent leur concours.

– Angelo Farina, qui a été le tout premier à effectuer des prises de son sous-marines en ambisonique.

La première présentation a eu lieu le 24 janvier 2017,

à l’auditorium du Musée de la Marine

TES YEUX SUR MES OREILLES

tes yeux sur mes oreilles
l’exposition Tes yeux sur mes oreilles s’est déroulée le jeudi 15 novembre au Pan Piper
(2 – 4 impasse Lamier, 75011 Paris )
tes yeux sur mes oreilles

L’exposition « Tes Yeux sur mes Oreilles », qui permet aux personnes sourdes et malentendantes appareillées de faire leur coming-out, a été inaugurée à l’occasion de la remise des prix scientifiques de la Fondation pour l’Audition. En 2019, cette exposition voyagera dans des entreprises ou lors d’événements
tes yeux sur mes oreilles

Cette exposition présente des photos de Stéphane Lavoué (http://www.stephanelavoue.fr), mises en son par Jean-Marc L’Hôtel (http://jeanmarclhotel.eu) dans une scénographie orchestrée par Valérie Anne Lemeur et Elisabeth Hy (https://agencepam.fr). Ce moment a été élaboré avec toute l’équipe de Droit Pluriel et s’est tenu dans le cadre de la soirée « A l’écoute de la vie » organisée par la Fondation pour l’Audition

tes yeux sur mes oreilles
tes yeux sur mes oreilles

Le Cercle Sauvage de Anne Sibran

Le Cercle Sauvage est le journal de voyage d’un écrivain, Anne Sibran, qui parcourt le parc du Yasuni, en Amazonie Equatorienne, peu après le massacre d’un clan de chasseurs-cueilleurs refusant tout contact avec notre civilisation.

Réalisation : Laure Egoroff
Conseillère littéraire : Emmanuelle Chevrière

Le lendemain de ce massacre, Anne Sibran découvre incidemment sur un écran d’ordinateur, dans le bureau d’une fondation, le visage d’une petite fille, Taona, seule rescapée du massacre. L’existence de cette enfant et de son peuple réveille en elle une autre façon d’être au monde, ouvre l’espace d’un vis-à-vis qu’il lui semble impératif, aujourd’hui précisément, devant l’indifférence générale, de partir explorer.
La confrontation entre l’industrie pétrolière et les nomades a quelque chose de fascinant et d’absurde qui fait oublier le miracle de l’existence au XXIème siècle d’un peuple non contacté.
Anne Sibran décide alors pendant cinq ans d’entreprendre ce voyage symbolique autour de la Zone Intangible (créée en 1999 par l’Equateur pour protéger de l’avancée des forages pétroliers les territoires de ces nomades ayant choisi de vivre isolés au plus profond du Yasuni).
Un voyage pour les honorer, faire parler la forêt qui les abrite ainsi que les peuples voisins et écouter chanter pour eux cette ancienne nomade, qui sous l’ombre épaisse de la forêt les exhorte à rester où ils sont.

Ode au nomadisme, aux forêts primaires et aux sagesses des peuples qui les habitent, Le cercle sauvage est aussi un portrait de l’Equateur d’aujourd’hui.

Avec :
Chloé Réjon   (Anita / La narratrice)
Miguel Borras   ( Le conteur)
Emiliano Suarez   ( Rodolfo)

Bruitages : Bertrand Amiel
Prise de son, montage et mixage : Claude Niort, Nicolas Depas Graf
Assistants à la réalisation : Julie Briand, Vivien Demeyère

Remerciements : Anne Sibran, Jean-Marc Lhotel, Antoine Vuilloz et Philippe Peythie

 

les 10 épisodes de France Culture disponibles ici

 

épisode 1  25mn  le 17/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (1/10) : L’arbre aux poissons

Fictions / Le Feuilleton

Le cercle sauvage est le journal de voyage d’un écrivain, Anne Sibran, qui parcourt le parc du Yasuni, en Amazonie Equatorienne, peu après le massacre…

 

 

épisode 2  24 mn  le 18/09/201le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (2/10) : Le puma qui jouait du violon

Fictions / Le Feuilleton

« Parfois le voyage en sait plus que nous, il nous pousse, nous exhorte. Et l’on comprend après. »

 

 

épisode 3  25 mn  le 19/09/201le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (3/10) : Kidnappée par les sauvages

Fictions / Le Feuilleton

« Au début j’avais honte. Honte de vivre sans habits, de m’accroupir pour manger ces singes fades, ces vers crus, cette viande morte. J’avais peur de devenir…

 

 

épisode 4  24 mn  le 20/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (4/10) : Sur la route…!

Fictions / Le Feuilleton

« Quelque chose me poussait irrésistiblement vers le nord. Du côté du Rio Napo, vers cette zone de lisière où se toisaient deux mondes inconciliables :…

 

 

épisode 5  24mn  le 21/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (5/10) : Dans la maison d’Amuketo

Fictions / Le Feuilleton

« Amazonie, comment as-tu fait pour sauvegarder l’inespéré à l’ombre mauve de tes buissons ? Ces hommes libres, qu’on croyait morts depuis longtemps, où…

 

 

épisode 6   24 mn  le 24/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (6/10) : Un voyage de 35 000 ans

Fictions / Le Feuilleton

« La confrontation entre l’industrie pétrolière et ces hommes du paléolithique moyen a quelque chose de brutal et d’absurde qui me donne parfois l’impression…

 

 

épisode 7  24 mn  le 25/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (7/10) : Le chant donné à la forêt

Fictions / Le Feuilleton

«Dans la jungle équatorienne, une fois qu’on a quitté son clan, on ne peut plus y retourner, sous peine de mort.»

 

 

 

épisode 8  24 mn  le 26/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (8/10) : Dans l’Université de la jungle

Fictions / Le Feuilleton

« Dans une totale abnégation, des scientifiques travaillent depuis des années à tenter de faire l’inventaire d’une des forêts les plus riches de la planète….

 

 

épisode 9  24 mn  le 27/09/2018le cercle sauvage

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (9/10) : Le chant de l’homme brûlé

Fictions / Le Feuilleton

« Entrer dans une forêt originelle, c’est percer la poche du rêve, pour la sentir se refermer langoureusement autour de soi. Un rêve où la réalité s’agite…

 

 

épisode 10  24 mn  lele cercle sauvage 28/09/2018

Voyage en Amazonie équatorienneLe Cercle Sauvage de Anne Sibran (10/10) : Toutes ces lucioles dans la forêt

Fictions / Le Feuilleton

« Il restait un endroit encore, au bord de la Zone Intangible, où je n’étais jamais allée : le village de Temano, sur les rives du Shiripuno. C’est là…

 

ABRAXAS 20 ANS / 20 septembre 2018

Pour cette soirée anniversaire des 20 ans d’ ABRAXAS, j’aurais aimé que les invités présents puissent toucher du doigt les résonances profondes que le travail de Loïc provoque à l’intérieur du corps humain.

Mon travail est de sculpter le son.

Pas un des sons que vous entendez ne provient d’ailleurs que de ces séances de travail.

A l’aide de différents micros, dont l’un directement en contact avec la peau, j’ai recueilli une matière première que j’ai, par la suite, travaillée comme de la terre de potier.

Rien n’est joué, rien n’est samplé, tout est sculpté.

A l’arrivée, un résultat assez proche de ce que vous aimez: une musique, organique, tribale, en connexion profonde avec le corps.

Cette musique nous dit :

  • Que l’aiguille de Loïc  tel un diamant sur le disque fait vibrer le corps, et plutôt joliment.
  • Que, l’air de rien, Loïc travaille avec un tempo bien marqué puisque de ce rythme, dehors /dedans, jaillit une possibilité de séquences, qui si elles ne sont totalement répétitives, sont parfaitement rythmées.

Voici quelques moments de cette soirée magique, mixée de platine de maître.

ABRAXAS Chant de Lune

ABRAXAS Chant de l’Autre

ABRAXAS La Genèse du Film

ABRAXASABRAXASABRAXAS

Projet inouï, lectures publiques mises en son

restitution de l’atelier d’écriture animé durant le premier semestre 2018 par l’auteure et comédienne Isabelle FRUCHART, dans le cadre de sa résidence à l’association La Semaine du Son financée par la Région Ile-de-France

Mercredi 20 juin à 19h

Théâtre Berthelot 6, Rue Marcelin Berthelot 93100 Montreuil

Entrée libre et gratuite

Projet inouï
Illustration : Jean-Marc L’HOTEL

Lecteurs : des membres de l’association La Semaine du Son et des adolescents hospitalisés en psychiatrie dans l’unité créée par Ville-Evrard au CHI André-Grégoire à Montreuil.

Enregistrement et mise en son : Jean-Marc L’HOTEL, architecte sonore

Conception et mise en scène : Isabelle FRUCHART

Stagiaire : Mariam DELSOURI

 

 

ISABELLE FRUCHART, COMÉDIENNE AUTEURE EN RÉSIDENCE À LA SEMAINE DU SON :

« Ma résidence est l’occasion de faire une recherche sur les mots que l’on pose sur ce qu’on entend : « la langue du son ». À travers un atelier d’écriture, des restitutions sonores et scéniques, et la création de deux bibliothèques.

L’idée de mes ateliers m’est venue au lendemain de l’attentat à Charlie Hebdo.

Quand je pense son, je pense écoute

Dans l’espace de l’écriture, la mienne et celle des ateliers, rien ne m’intéresse plus que d’écouter cette chose qu’on passe son temps à taire et à dissimuler devant les autres et son propre miroir : la fragilité.

Et quand je considère la société, je me demande si la fragilité ne se trouve pas, notamment, du côté de ces adolescents sur la brèche, dont on ne sait de quel côté ils peuvent basculer. Ces ados qui souffrent de n’avoir pas été assez écoutés, et qui nous dérangent car ils ne filent pas droit dans la plate-bande.

Ayant entendu parler du travail d’écoute et d’accompagnement hors du commun pratiqué en psychiatrie par l’établissement de Ville-Evrard, j’ai voulu travailler avec les ados hospitalisés en psychiatrie dans l’unité créée par Ville-Evrard au CHI André-Grégoire à Montreuil.

Pour prêter l’oreille à ces jeunes hospitalisés

Leur donner la parole dans un atelier d’écriture, et donner leur parole à entendre à l’extérieur du lieu où ils sont accueillis. Ainsi est née l’idée d’un échange épistolaire, entre ce groupe d’adolescents et un groupe d’adultes, adhérents de la Semaine du Son. Un échange d’une dizaine de lettres.

J’ai voulu que cette parole soit donnée à entendre non seulement à ces adultes-là, acousticiens, musiciens, cinéastes, qui s’intéressent au son, mais aussi à un public lambda, à l’occasion d’une restitution scénique sur le plateau du théâtre Berthelot à Montreuil.

J’ai voulu aussi que cette parole soit pérennisée : les lettres seront enregistrées et habillées de son par l’architecte sonore Jean-Marc L’Hôtel, et ces enregistrements seront accessibles dans un meuble d’écoute au casque, qui sera installé dans les lieux partenaires de la résidence, ainsi que, je l’espère, dans l’enceinte de l’Unesco : ayant déposé une charte du son qui fut ratifiée par l’ONU le 31 octobre 2017, la Semaine du Son y organise un événement chaque année.

En complicité avec la librairie Folies d’encres de Montreuil, je vais également créer une bibliothèque de livres qui consolent, dont les ouvrages seront installés dans l’enceinte de l’établissement qui accueille les ados.

Ainsi qu’une bibliothèque de livres de fiction qui parlent de son ; ils seront installés au CDI du lycée Eugénie-Cotton, à Montreuil.

Avec les élèves de la classe de CAP option librairie de ce lycée, nous préparerons l’éloge public d’un ouvrage choisi.

A partir des ouvrages collectés et des lettres de l’atelier d’écriture, un « lexique du son » sera créé… »

 

Projet inouï

Première présentation en public

biennale 1.618

Nous avons participé à l’appel à projet de La Biennale 1.618, qui se tiendra du 1er au 3 Juin 2018, au Carreau du Temple, 75003 Paris.

Nous pensons que notre projet artistique en immersion :

« Pour que chantent encore les forêts originelles… », étape première d’une prise de conscience individuelle par capillarité et par empathie avec le beau, s’inscrit parfaitement dans leur démarche et s’articule avec les questionnements autours du nombre d’or.

Nous avons repris les écrits de Ernst Zürcher et de Francis Hallé pour affirmer que :

« Ce nombre est présent en tous points de l’arbre, de la racine aux fruits en passant par les branches. Nous pourrions même dire que l’arbre est l’emblème même du nombre d’or. Car la vie jaillit en ces points, où les lignes croisées féminines et masculines se développent en spirales ascendantes et descendantes. Lignes de force où se rencontrent le terrestre et le cosmique, le visible et l’invisible ».

Nous avons été retenus pour animer par le son, l’espace Emotion de cette exposition.

Durant 3 jours, j’accompagnerai donc les autres participants de cet espace avec mon installation de Son en Relief, je présenterai mes créations récentes, nous écouterons des lectures de Anne Sibran qui donnera à entendre son dernier livre :

« Enfance d’un Chaman ».

 Ce sera, je l’espère, un très beau moment de rencontres et d’échanges.

En tout cas, une occasion unique d’exposer et de donner à entendre, ce que pourrait-être notre future exposition : « Pour que chantent encore les forêts originelles… »,

écoute du flux qui assure la survie et l’harmonie du monde.

Jean-Marc L’HOTEL / Anne SIBRAN

biennale 1.618

Depuis hier soir la Biennale 1.618 est lancée.
Le lieu est magnifique et pour une fois, plutôt propice à l’écoute.
Les visiteurs peuvent ainsi prendre le temps de se laisser transporter.
Et de toute évidence le son n’est pas un moyen de transport comme les autres.
Pour ceux qui ne pourraient venir voici le lien Spark vers le projet
https://spark.adobe.com/page/iNsd2VYLSdwGg/

biennale 1.618

Voici le programme

FR_DossierDePresse-LaBiennale1.618_24mai

Voici le programme de l’EMOTION SQUARE

PLANNING EMOTION SQUARE DERNIER DOC

biennale 1.618

biennale 1.618

biennale 1.618.

biennale 1.618

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Crinoline… le retour

Que se passe-t-il quand une danseuse rencontre une crinoline ?
Elles s’amusent.
A s’absorber l’une l’autre – et la robe devient un cocon à l’intérieur duquel s’animent de petits  êtres imaginaires, drôles et poétiques.
A se séparer – et la crinoline devient chrysalide, comme pour une nouvelle naissance.
A se mettre en mouvement, à papillonner, à tournoyer comme dans une robe de danse  virevoltante.

Et puis à dialoguer : babils, jeux de mots, jeux de sons, et la crinoline devient elle même instrument musical…

Un spectacle malicieux où la crinoline, cet incroyable jupon à armature articulée des femmes du Second Empire, est sans cesse détournée : comme autant de clins d’œil pour parler de la naissance, du grandissement, et pourquoi pas même de l’évolution des  espèces…

teaser crinolineProchaines dates

Théâtre Eurydice – Plaisir (78)

Mardi 17 octobre 10h30-14h30
Jeudi 19 octobre 10h30-14h30
Vendredi 20 octobre       14h30

Partition ludique pour une danseuse, une crinoline et un architecte sonore
Dès 4 ans
Durée 40 min
Possibilité d’action culturelle
  crinolinecrinoline...le retourcrinoline
Conception et interprétation Hoa-Lan Scremin
Architecte sonore Jean-Marc L’Hôtel
Création lumière Laurent Bonacorsi
Costume et scénographie Cécile Pelletier
Regard artistique Jérôme Imard